C'était en 1999, entre Noël et le jour de l'An, 
			alors que la première vague de la "tempête du siècle" 
			ravageait l'Hexagone. L'île de Ré y avait échappé...
			« Il a y a quand même un peu de vent ! », disaient 
			les autochtones. 
			Quant à nous, oh oui ! nous avons respiré !
			
			L'île de Ré fut touchée par la deuxième vague, 
			mais nous étions déjà repartis. 
			
			
			
			Un mot de versification : 
			Ces vers sont dits “rhopaliques”. Selon Wikipédia : 
			Un poème en vers rhopaliques est un poème dont le 
			premier vers ne possède qu'une syllabe et les vers 
			suivants une syllabe de plus que le vers précédent. 
			Éventuellement, à partir d'un certain point, les vers 
			qui se suivent ont chacun une syllabe de moins que le 
			précédent, jusqu'à ce qu'on n'ait qu'une seule syllabe.
		
 
	
			Toi 
			Et moi, 
			Ce Noël, 
			Seuls à l’hôtel 
			Sur l’île de Ré, 
			Nous avons respiré ! 
			
			Oubliés, les surmenages, 
			Adieu  Paris, vive  les  plages, 
			Adieu la pluie et vive le vent ! 
			Et  puis, le soir venu, assis devant 
			L'âtre flamboyant, les yeux dans notre livre,
			Sirotant un pineau, comme on se laissait vivre !
			
			Au petit-déjeuner, nous décidions de suivre 
			Le plaisant tracé qu’I.G.N. nous délivre. 
			Alors, nouveaux pèlerins de l’Avent, 
			Nous partions amasser, en suivant 
			L’illustre exemple des Rois Mages, 
			Une autre moisson d’images… 
			
			Dans l'album inspiré 
			Par l’île de Ré, 
			Sais-tu laquelle 
			Se rappelle 
			À moi ? 
			Toi !
		
				