Poème construit sur deux rimes, qui sont des rimes
tiercées avec reprise du vers médian du tercet précédent.

Il s'apparente à la fois è la "terza rima" et au pantoum,
dont on peut lire les descriptions dans l'onglet :
Versification /Abrégé /LE POÈME /Formes fixes.

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Flamme d'or 2015,
Prix Pierre de RONSARD (poésie à thème : Les voyages)
décerné par Flammes Vives

J’ai quitté le pays où dormaient mes aïeux,
Fuyant ceux qui m’aimaient, cynique et solitaire,
Sans peine, sans regrets et sans faire d’adieux.

Fuyant ceux qui m’aimaient, cynique et solitaire,
J’ai couru les chemins, le soleil dans les yeux
En rêvant chaque soir d’une ombre salutaire.

J’ai couru les chemins, le soleil dans les yeux,
Peu à peu l’horizon a perdu son mystère,
La poussière a terni mes rêves orgueilleux.

Peu à peu l’horizon a perdu son mystère.
Me voici de retour, sans espoir et plus vieux…
Et je n’ai rien appris du ciel ni de la terre.

Me voici de retour, sans espoir et plus vieux ;
J’ai retrouvé la source, où je me désaltère,
Auprès du marbre usé qui garde mes aïeux.