Michel Doucet Poème classique
Que me reste-t-il donc ?
Je ne suis déjà plus qu'un manteau de misère,
Je mendie au passant quelque morceau de pain,
Je n'attends rien en bas, désormais solitaire…
Que le bon Dieu, là-haut, qui me prenne la main !
J'ai perdu mes amis, ma dignité, mon âme…
Le parfum de ma femme ; un lointain souvenir !
Mes enfants sont partis, j'ai pris le nom d'infâme,
Que me reste-t-il donc ? l'avant-dernier soupir ?!
Quand je vois dans le parc à côté de sa mère,
Dans son palais de cœur, s'amuser un gamin…
Je me dis que l'amour est une orange amère,
Un rayon de soleil ; qu'en sera-t-il demain ?
La vie est un fardeau lorsque s'éteint la flamme,
Quand on n'a plus l'envie, effacé le désir,
Si l'on vit l'avenir chaque jour comme un drame,
Ne pensant même pas, que vais-je devenir !
Je ne suis déjà plus qu'un manteau de misère,
Je mendie au passant quelque morceau de pain,
Je n'attends rien en bas, désormais solitaire…
Que le bon Dieu, là-haut, qui me tienne la main !
Concours Flammes Vives de la poésie 2011,
Section néoclassique – Flamme d'or.
Nathalie Duforêts Poème néoclassique
Ma main
S'il te plaît prends ma main,
Courons à perdre haleine,
Dis-moi que rien n'est vain,
Que vivre en vaut la peine.
Nos doigts entrelacés,
Marchons vers l'océan,
Loin du monde agité,
Savourons ce moment.
La douceur dans tes yeux,
Ton cœur contre mon cœur,
Partons vers d'autres cieux,
Goûtons donc au bonheur.
Le temps n'a plus d'emprise,
Peu importe demain.
Veux-tu que je te dise ?
Ne lâche pas ma main…
Concours Flammes Vives de la poésie 2017,
sur le thème de la tendresse – Flamme de bronze.