Le pantoum (2/2)
Le pantoum classique tel que défini par Banville est illustré par les Pantouns malais de Leconte de Lisle (cf. ci-contre).
Il existe une variante, nommée pantoum « fermé », où le deuxième vers du dernier quatrain reprend le troisième vers du premier. Chaque vers apparaît alors deux fois dans le poème.
Le Pantoum, de Louisa Siefert présente cette particularité (cf. le texte ici). C'est, à mon avis, l'un des plus beaux jamais écrits…
Pantoum à rimes embrassées
Cette variante, pour respecter l’enlacement des vers, est nécessairement construite sur deux rimes. Et, pour que le dernier vers puisse reprendre le premier, elle doit comporter un nombre impair de quatrains.
Harmonie du soir de Baudelaire ne respecte pas ce dernier critère (cliquez ici, puis sur le bouton ).
On trouvera ici un exemple de pantoum fermé à rimes embrassées qui comporte cinq quatrains.
Pantoums irréguliers
De nombreuses variations sur le canevas du pantoum ont vu le jour, l'une des premières étant le Pantoum négligé de Verlaine.
Impossible enfin de clore le sujet sans citer le « monument » de René Ghil : le Pantoun des Pantoun.
Pantouns Malais
V
Leconte de Lisle - Poèmes tragiques, 1886.